A Discuter
Le rôle de ce blog est de permettre l’expression libre et la confrontation des points de vue. Jean Paul nous adresse son opinion sur une question dont discutent souvent les campinois: le manque de certains commerces. Qu’en pensez vous? entrez dans le groupe de discussion libre sur ce sujet….
Après la fermeture du réparateur de motos et scooters, c’est un nouveau commerce qui s’installe à la Fourchette de CHAMPIGNY. C’est un commerce que tout le monde attendait avec impatience ! Je dirai même que c’est celui qui manquait pour redynamiser le quartier !
Je veux parler d’ un restaurant TURC…
Avions- nous besoin d’un tel commerce ? Beaucoup de campinois (es) réclament depuis très longtemps un CHARCUTIER, un POISSONNIER,un marchand de CHAUSSURES, etc…….. Sommes-nous condamnés à n’avoir que des banques, des opticiens, des coiffeurs, des restos rapides, grecs….. et maintenant des restaurants JAPONAIS ? Un avenue R. SALENGRO et un autre avenue J. JAURES (tous deux dans des locaux neufs). Que faut-il faire pour obtenir les commerces qui nous font tant défaut ? Les jeunes campinois (es) peuvent se déplacer facilement mais ce n’est pas le cas pour les personnes âgées.J’espère que cette nouvelle Equipe Municipale va enfin pouvoir nous écouter et oeuvrer dans ce sens afin de nous éviter d’aller faire nos courses dans les communes limitrophes.Une des solutions serait peut-être de faire venir une population avec un niveau de vie supérieur à celle que nous acceptons depuis de nombreuses années.Cordialement JEAN PAUL
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La loi Dutreil permet à la commune de délimiter un périmètre dans lequel elle peut user de son droit de préemption en cas de vente de fonds de commerce. En 6 ans, 1 commerce a vu le jour grâce a ce dispositif : La librairie Honoré !
La ville doit exercer son droit plus souvent , pourquoi pas tout au long des avenues Salengro et Général de Gaulle.
Bien Vu Jean Paul
Monsieur Chevalier, vous êtes conseiller municipal, vous n’ignorez pas, le conseil en a débattu, que ce droit de préemption s’exerce à l’intérieur d’un périmètre défini et assez restreint. Comme vous l’écrivez la Mairie l’a exercé une fois et a ainsi favorisé la création de la librairie Honoré. J’espère que vous approuvez cette action. Que dans une ville de 76.000 habitants la population dispose d’une librairie n’est-ce pas la moindre des choses ?
Actuellement des efforts sont en cours pour un autre commerce du Centre Ville.
Le quartier de la Fourchette ne fait pas partie du périmètre dans lequel la Mairie peut intervenir. On peut souhaiter que ce périmètre soit étendu par une nouvelle délibération du Conseil Municipal mais il faut bien mesurer que cela coûte de l’argent et que la capacité d’intervention de la ville est limitée. Il faut un organisme de portage financier. Il faut aussi tenir compte du fait que les difficultés du commerce de proximité sont liées au fait que nous sommes en pleine crise économique et que cette crise touche particulièrement des couches sociales, bien représentés à Champigny, qui déjà en période normale ont un pouvoir d’achat limité.
On peut évidemment souhaiter qu’ une plus grande mixité sociale amène à Champigny des milieux ayant un meilleur potentiel d’achat dans les commerces. Cela ne se fera pas en un clin d’œil et cela suppose aussi que certaines communes voisines, chères à votre cœur, adoptent elles aussi une politique de mixité sociale en satisfaisant aux obligations que leur impose la loi : construire leur quota de logement social.
Enfin, tous ceux qui font des efforts pour trouver des commerçants dans le domaine des métiers de bouche savent que les candidats sont rares (en particulier dans la boucherie traditionnelle). Il y a là des gisements d’emploi, encore faut-il qu’on forme des jeunes à ces professions.
Je ne suis pas hostile à une extension du périmètre d’intervention de la ville mais l’intervention est limité par les moyens financiers de la ville, par les limitations du pouvoir d’achat d’une part importante des campinois et par le déficit en professionnels qualifiés.
Ce n’est donc pas un problème qui peut se résoudre par un « il n’y a qu’a, faut qu’on.. ». Il faut se donner les moyens de le résoudre, il faut intervenir tout en connaissant la limite de nos moyens.
Yves FUCHS
Attention, beaucoup de restaurants Japonais à Champigny ne sont tenus que par des Chinois, donc ce ne sont pas de « vrais » restraurants Japonais.
Pour de vrais Japonais, allez Rue Ste Anne à Paris.
Pour les commerces, certains immeubles ont dans leur réglement de copropriété la possibilité de choisir qui s’installe, en autorisant ou non certains commerces, je le sais, j’ai le problème avec mon garagiste qui veut revendre, et pouvoir revendre à n’importe qui, mais le réglement de corpo stipule que seul un garage auto peut s’installer.
Après, il faudrait aussi plus de services, des crèches (réservées en priorité aux résidants de la copro, puis ensuite ouverte au « public » pour les places vacantes), effectivement des commerces de bouches, etc…
A propos des commerces voyez la réponse que j’ai faite à Monsieur Chevalier. Oui la ville peut intervenir pour les commerces mais dans certaines conditions bien précises. Auparavant le périmètre d’intervention était très limité au centre-ville (ce qui a permis à la ville de chapeauter la création de la librairie Honoré en lieu et place d’un commerce d’habillement qui fermait). Aujourd’hui les périmètres d’intervention sont moins limités par la loi. Il sera possible à la ville d’intervenir dans des périmètres où la densité des commerces est forte (la Fourchette, le carrefour Stalingrad-de Gaulle, la rue de la République et évidemment le centre entre la Place Lénine et la nouvelle gare à la planchette). Mais soyons réalistes : la possibilité pour la ville de reprendre des commerces pour les « porter » financièrement est bien sur limitée par les moyens financiers de la ville. Elle ne pourra seule suppléer à la crise du commerce. Au mieux elle fera un choix en privilégiant certains commerces nécessaires à la vie d’un quartier et présentant des critères économiques sinon assurés du moins réalistes. On ne peut pas jouer avec l’argent public.
Au sujet des pieds d’immeubles je suis d’accord avec vous. On ne peut pas imaginer que des commerces s’établissent en pied d’immeubles tout au long d’avenues comme Salengro, Stalingrad ou de Gaulle. C’est irréaliste. Il faut des zones où se concentrent les commerces, où on peut faire ses courses. Alors des crèches en pied d’immeubles oui bien sur mais aussi des cabinets médicaux et paramédicaux, des bureaux d’étude, des entreprises de service et même des logements. Les logements en rez de chaussée sont recherchées par des personnes âgées et des personnes handicapées qui préfèrent éviter escaliers et ascenseurs.