LES LUMIERES DE LA VILLE
Il y a tout ce qui fait l’essentiel de la politique d’une ville : le logement, les transports, les écoles, les sports la culture etc. et puis il y a toutes ces petites choses qui jouent un rôle très important dans l’atmosphère d’une ville : la propreté, le mobilier urbain. En ce qui concerne le mobilier urbain on considère qu’une ville doit privilégier un style propre, (une signature en quelque sorte qui l’identifie) qu’il s’agisse de signalisation urbaine, de bancs publics ou d’éclairage public et doit éviter de juxtaposer des styles différents.
A ce propos avez vous regardé les lampadaires de Champigny ?
Dans le seul centre ville sensu stricto on en dénombre 15 (oui QUINZE) modèles différents. Le record est détenu par le secteur du croisement Rue à Trait –RN4 où chaque rue (Marx Dormoy, Trait, Marne, Talamoni, Jacques Richard et Monument) est doté d’un type différent de lampadaire.
Il y a ainsi des perspectives ou se côtoient des esthétiques très différentes (nos photos) !
Quelques exemples
Devant l’annexe de la Mairie 3 modèles différents
et au carrefour Monument- Marx Dormoy
Et ceci concerne le seul centre ville. Combien de types de lampadaires différents y a-t-il dans la ville ? Peut être les services municipaux le savent-ils. Peut être mais on peut en douter à la lecture du texte ci dessous publié le 6 avril 2005 sur le site Achat Public Info (http://www.achatpublic.com/news) où M. Jean François Feral, Directeur d’une société de nettoyage (Novasol) critique la mauvaise évaluation des besoins : « nous avons eu des problèmes avec la ville de Champigny dernièrement. Elle a mal chiffré le volume de sa vitrerie. La moitié des fenêtres n’a pas été comptabilisée. Nous nous en sommes rendus compte après avoir remporté le contrat. La ville nous a demandé d’effectuer le nettoyage de la totalité des surfaces vitrées malgré tout, alors que le prix du marché correspondait à la moitié du volume. Nous avons refusé de le faire. La collectivité a du relancer une procédure. Sa mauvaise évaluation lui a coûté du temps et de l’argent ».
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Indépendamment de tout aspect financier, l’urbanisme à Champigny est on ne peut plus disparate. Un exemple sur Coeuilly : le Bd.du Château a été réaménagé avec changement de réverbères et petits pavés de granit sur les bateaux. Cela dans les années 98/99.Oui, mais le réaménagement on ne sait pourquoi s’est arrêté à l’angle de la rue Colombe Hardelet, si bien que devant Gérard Philippe les réverbères sont différents de ce qu’ils sont plus bas sur le boulevard et les bateaux ne sont pas en granit. Par contre la rue Colombe Hardelet, dans sa partie qui va du boulevard au rond-point des Mordacs, mais pas dans celle qui va jusqu’à la rue de Sévigné, a été réaménagée sur le modèle du boulevard. Lors d’une réunion de quartier j’avais fait remarquer à Bargero l’incohérence de tout cela. Juste avant les dernières élections municipales j’ai trouvé dans ma boite à lettre un courrier de Bargero m’informant de l’achèvement prochain du réaménagement du boulevard. Je l’ai précieusement gardé ! Mais nous sommes en 2007,à la veille de nouvelles élections ! Peut-être pourrait on demander à tous de relever dans leur quartier ce genre de choses pour en faire une synthèse sur le Blog concernant l’urbanisme. Je pense que c’est une question qui ne laisse pas les gens indifférents. Amicalement.TV
Après vérification il s’avère que le « disparate » est encore plus prononcé:la partie réaménagée de la rue Colombe Hardelet n’a pas les mêmes réverbères que la partie réaménagée du boulevard du Château! TV